ΟΙ ΠΕΡΙΠΕΤΕΙΕΣ ΤΟΥ ΟΔΥΣΣΕΑ

ΟΙ ΠΕΡΙΠΕΤΕΙΕΣ ΤΟΥ ΟΔΥΣΣΕΑ

Classe A3

Alpha 3

« Chute inattendue »

 Août 2054, à Santorin.


           Une matinée d’août en 2054, à Santorin, en Grèce. Ulysse junior joue au ballon sur la terrasse de la maison de ses grands-parents alors que ceux-ci sont sur la plage.
Tout à coup, son ballon se trouve au sous-sol, devant la cave dont la porte est toujours fermée à clé mais cette fois-ci il la voit  mi-ouverte. Il n’est jamais entré là dedans. Le petit garçon de 11 ans, coquin et très curieux, y entre. Il regarde par ici et par là quand  un coffre couvert de poussière attire son regard. Il l’ouvre et tout stupéfait, il voit une armure rouge sur laquelle il distingue  le nom : «Οδυσσέας». Il ne sait quoi faire… Il décide enfin de la montrer à son grand-père. Après avoir mis l’armure dans un sac, il va à la plage où le petit enfant voit son papi contempler la mer. Cet homme âgé de 65 ans, au visage ridé,  aux cheveux gris, avec une moustache toute grise se tient toutes les matinées face à la mer : c’est son immensité qui lui évoque les péripéties vécues tout au long de sa vie, c’est elle qui le calme, qui l’emporte aux souvenirs du passé ! C’est là où le vieil homme se transporte vers ses souvenirs. Il se tourne chaque jour vers cette richesse qui existe vraiment. Il a l’impression que ses souvenirs l’aident à accéder à un peu de bonheur.
-Papi Ulysse, c’est quoi ça ? Et il lui montre l’armure.
Le vieil homme, bouche bée, regardant tantôt son petit enfant tantôt l’armure, ne peut pas prononcer un mot. En une seconde, il retrouve son sang froid et il dit à son petit enfant.
-Cela appartient à ma vie du passé. Assieds-toi auprès de moi… J’ai à te raconter une histoire…
Et le vieil homme commence à raconter.


 Août 2014, à Corfou: la chute

        C’était en plein mois d'août en 2014, je portais l’armure d’Iron Man et après avoir accompli ma mission à la guerre de Syrie, je rentrais en volant chez moi, à Santorin pour trouver enfin ma famille. Pendant mon trajet, j’ai volé vers le nord et j’ai contemplé d’en haut les Alpes de l'Ötztal. Comme il n’y avait plus de neige, les gens faisaient de la randonnée et allaient se reposer à une cabane où j’ai distingué l’inscription « Gretel´s Häus » et d’où j’écoutais une musique étrange !
Ensuite, j’ai volé au dessus des montagnes d’Auvergne et  j’ai vu le volcan appelé le « Puy de la Vache Lilas » : c’était un paysage super beau, on ira ensemble un jour…..tu verras qu’il y a là, en France même des volcans endormis comme celui de notre île, de Santorin.  En continuant mon voyage, je me suis rendu compte que quelque chose d’incroyable se passait !  Mon ombre était derrière moi, je volais donc plus vite qu’elle !!!
En descendant vers le sud, tout à coup, l’Iron Monger nommé Poséidon a lancé  envers moi des rayons-laser et mon armure est tombée en panne, elle ne fonctionnait pas…
-Oh papi, que s’est-il passé alors ? Tu avais des super pouvoirs, toi !
-J’ai cru, mon petit, que ce n’était qu’un rêve mais en réalité, ce Poséidon avait bloqué le système de protection et de supports, j’ai perdu assez d’énergie et je ne pouvais plus prendre le contrôle de moi-même !!!
-Tu pouvais jeter des rayons-laser, toi aussi, contre lui !
-Non, je ne pouvais plus, il avait tout bloqué. Je n’avais plus aucun super pouvoir. J’ai perdu toutes mes puissances surhumaines.
-Mais pourquoi Iron Monger a fait cela ?
-Pendant la guerre de  Syrie, son fils était dans le camp adversaire et je l’ai aveuglé.  Ainsi son père a voulu prendre la revanche.
-Et alors….
-Comme il m’a jeté par terre, j’ai réussi à me relever et  j’ai essayé de me récupérer !
Je me suis trouvé alors au port d’une île pleine de verdure et une forteresse là- haut   a attiré mon attention. Je ne savais pas où j’étais et ainsi j’ai demandé à un employé responsable des réservations de billets à bord:
-Pardon monsieur…
-Bonjour !
-Pourriez-vous me dire, Monsieur, où je suis…
L’homme me regardait tout surpris et il m’a gentiment répondu :
-Vous êtes à Corfou, une île grecque au Nord-Ouest de la Grèce. C’est la plus belle île de la mer Ionienne et une destination touristique impeccable ! Là-bas, c’est l’office du tourisme où vous pouvez trouver une carte et un guide de l’île.
-Merci bien, monsieur !

        J’ai pris la carte et je suis arrivé à la vieille ville de Corfou, dans le quartier de Liston   avec ses maisons à arcades. Tout près, il y avait une place, « La Spianada », très grande et pleine de cafés et de brasseries animés partout.  Une bande de musiciens jouait de la musique. Je me suis trouvé dans la foule qui dansait au rythme de la musique. Je me suis assis dans une brasserie d’où je voyais des gens flâner dans les petites ruelles pavées de style vénitien. Je me croyais un peu en Italie !
L’air était pur, l’horizon sans nuages, la sérénité régnait au ciel. J’ai fermé les yeux et je pensais déjà à ma famille qui me manquait tant !

    Ce jeune homme, grand et mince, cheveux blonds, yeux bleus, l’attire !
-C’est moi qui lui prends la commande, dit-elle à sa collègue et elle s’approche de lui. Soudain, j’ai entendu une voix féminine. Devant moi, il y avait une femme très grande, mince, aux cheveux noirs, lisses et très longs. Elle avait les yeux bleu-vert. Elle était très belle.  Elle portait une mini robe noire et un tablier blanc par-dessus la robe. Elle tenait un plateau où il y avait des verres de cocktails.
-Bonjour, vous désirez ?  m’a-t-elle dit.
-Eh, eh, puis-je avoir la carte, s’il vous plaît ? j’ai dit en la regardant tout ébloui par sa beauté suprême.
-Avec plaisir ! A-t-elle répondu avec une voix toute douce et elle a très vite apporté la carte.
En la feuilletant, j’ai vu qu’il y avait même des spécialités autrichiennes : des «Käsespätzle» (des nouilles au fromage) et des «Germknödel» (des boulettes sucrées avec du pavot). La cuisine autrichienne est très réputée même en Grèce, à Corfou, je me suis dit ! Je n’avais pas envie de manger, je voulais boire, boire, boire…un mot bizarre a attiré mon attention : « Jagatee »
-«Jagatee», pourriez-vous me dire de  quoi il s’agit !
-C´est « le thé du chasseur » et c’est une spécialité tyrolienne typique concoctée à partir d’une vieille recette traditionnelle. Cette fameuse boisson chaude est élaborée à base de thé noir et d’extraits de plantes.
-Une bière FIX bien froide et un verre d’eau, s’il vous plaît, ai-je  répondu.
5 minutes après.
-Voilà Monsieur !
-Merci, je pourrais vous demander ? Est-ce qu’il y a un hôtel près d’ici ?
-Un hôtel ? Oui, monsieur, il y en a plusieurs mais ils n’ont pas de chambres libres : c’est la saison estivale et tout est occupé ! Je pourrais vous accueillir, vous savez….


Merveilleux moments à Corfou
Août 2014, à Corfou encore.

       J’ai tout de suite accepté sa proposition ! Je n’ai pas pu nier, elle était si belle cette fille ! J’ai vu les mises à jour de Facebook sur ma tablette et j’ai aussi joué à un jeu en attendant que la fille finisse son travail. Peu après, on est montés dans son Jeep Cherokee bien luxueux et en 10 minutes, on est arrivés chez elle. C’était une magnifique villa  avec une piscine ronde, un Spa géant et une grande terrasse, à l’extérieur. Tout autour, il y avait un joli jardin !  Elle m’a montré la chambre d’hôtes et elle m’a laissé pour me reposer. J’ai pris la douche et je me suis couché.
Le lendemain matin, les rayons chaleureux du soleil m’ont réveillé. Alors que je me brossais les dents, je me regardais au miroir le torse tout nu: mes cheveux blonds et lisses étaient si longs qu’ils commençaient à couvrir mon col, j’avais un corps  bien musclé avec des abdominaux bien dessinés. J’étais en pleine forme. Je n’avais que 25 ans  à l’époque. Je me suis habillé et je suis descendu au rez-de-chaussée. J’ai vu la jeune fille qui s’appelait Calypso m’attendre sur la terrasse. Elle avait déjà préparé le petit déjeuner : il y avait de tout !
-Bonjour, je lui ai dit !
-Bonjour, tu as bien dormi ?
-Parfaitement….
-Très bien ! Si on faisait une petite excursion vers Péroulades ?
-OK ! Où ça ?
-Dans le nord-ouest de l’île, à 40 km d’ici. Le paysage est impressionnant, tu verras. On va se baigner aussi. Le paysage était féerique! La petite plage de Péroulades était au pied de hautes falaises. Toute la gamme des bleus et des verts s’étalait devant nous ! On s’est baignés, on a joué aux raquettes, on a beaucoup ri…. Nous marchions le long de la mer main dans la main, le soleil et la mer jouaient pour nous la symphonie des couleurs.

       Le jour suivant, on est également allés dans l’ouest de l’île, au village pittoresque Pelekas où le coucher du soleil m’a séduit !  C’est là où Calypso a dévoilé le  son secret : pourquoi une fille avec autant de biens et de richesses pouvait être une simple serveuse ? Cette fille à la beauté suprême aimerait vivre avec un homme qui l’aimerait pour son caractère et pas pour la fortune  qu’elle a héritée de ses parents qui sont morts lors d’un accident. J’étais émerveillé par cette révélation à laquelle je ne m’attendais pas. Les jours passaient et les bons moments vécus avec Calypso me rendaient la vie meilleure. J'étais comblé et je me suis rendu compte que j'éprouvais du plaisir à être avec cette fille de 24 ans!
Un soir, alors que j’étais allongé sur le canapé, j’ai entendu quelqu’un faire du café !!! J’avais toujours mon pistolet sur moi. Je me suis vite rendu dans la cuisine et j’ai vu là un homme masqué préparer du café ! J’ai tiré sur son pied et il est tombé par terre. Calypso s’est réveillée.
-Que se passe-t-il ? m’a-t-elle demandée terrifiée !
-Un voleur mais ne t’inquiète pas ! Je lui ai tiré sur les pieds et il ne peut plus marcher.
-Ouf ! a-t-elle dit. Elle était soulagée et elle a appelé la police qui est vite arrivée et a arrêté le voleur. A ce moment-là, j’avais  prouvé à Calypso mes capacités. Elle était bien en sécurité auprès de moi. Qu’est-ce qu’elle ne faisait pas pour que je reste à jamais à Corfou ! Elle m’a acheté une paire de chaussures de sport Adidas, un ordinateur et des vêtements: tout cela me séduisait pour le moment, je souhaitais pourtant partir! Je rêvais aux joies d'un retour, heureux de retrouver ma femme Pénélope, mes amis, ma demeure, si chers à mon cœur! Ni sa beauté suprême, ni la vie en confort, ni tout cet accueil ne pouvait me garder auprès d’elle et elle s’en est rendu compte.
-Je ne peux plus rester ici Calypso, je vais rentrer chez moi, auprès des ma famille qui me manque tant !
-Je ne supporte plus de te voir mécontent, Ulysse. Je t’aime….
-Si tu veux me voir content, tu n’as qu’à faire réparer mon armure pour que je puisse rentrer chez moi…
-OK, je ferai tout mon possible, c’est promis bien que ce soit difficile pour moi.

   Calypso avait raison : réparer l’armure d’Iron Man, ce n’était pas chose facile.
Une semaine après, alors qu’on prenait le petit-déj. sur la terrasse, Calypso m’a offert un paquet.
-Tu ne l’ouvres pas ? a-t-elle commenté.
-Qu’est-ce que c’est, ça encore ?
-Ouvre-le et tu verras…
J’ai très vite ouvert le paquet et … devant mes yeux, il y avait mon armure en très bon état !
-Oh Calypso !!!! Comment te remercier !  Combien cela a coûté ? Lui ai-je demandé.
-Toute ma vie ! Elle m’a répondu en me voyant éclater de joie.
-Toute ta vie ! Qu’est-ce que ça signifie ?
-Comme je t’avais promis de faire réparer ton armure, j’ai commencé chercher qui pourrait le faire mais personne en Grèce ne pouvait la réparer. Ainsi, j’ai cherché sur Internet et j’ai trouvé qu’un M. Dupont qui vit à Paris pouvait le faire. Je me suis contacté et il m’a promis de me la donner bien réparée avec une récompense.
-Laquelle ? Ai-je demandé car je voyais Calypso toute triste….
-Que je déménage pour Athènes et que je lui offre ma maison à Corfou.
-Et toi, tu as accepté ? Ai-je demandé tout surpris !
-Oui, Ulysse. C’est un sacrifice et je le fais pour toi car je t’aime tant ! Je vais abandonner ma vie ici, ma maison bien aimée et j’irai vivre à Athènes où la circulation est dense, les rues pleines de motos et de bruit. Je sais que ma vie sera difficile….
-Je ne t’oublierai jamais.
-Elle ne fonctionne pas encore, ton armure, m’a-t-elle dit, elle sera prête dans deux jours, fais bien attention, alors !
-OK, merci encore….


Le retour
Le lendemain matin.

      Cette fois-là, ça y était : le moment était venu de quitter Calypso et Corfou, je rentrerais chez moi, à Santorin auprès de ma famille ! Ce matin là,  en plein soleil, j’ai dit au revoir à Calypso en la remerciant sans cesse pour tout ce qu’elle m’avait offert !
J’ai embarqué alors dans le yacht que Calypso possédait et qu’elle me prêtait juste pour le retour à mon île : c’était un palace flottant ! J’ai fait la connaissance de l’équipage qui était  des hommes bien sympas ! La traversée de la mer se faisait calmement mais je ne savais pas encore ce qui m’attendait…

      Le soir, juste après le dîner, je suis allé à ma cabine et j’essayais mon armure qui était parfaitement réparée et en bon état. Celle-ci était perfectionnée mais elle n’était pas encore actualisée, je devrais attendre un jour ! Dès le lendemain, je serais prêt à voler de nouveau ! Alors que je me reposais allongé sur le canapé, j’ai aperçu de la petite fenêtre de la cabine  deux ombres d’hommes passer très rapidement. Sans perdre de temps, je suis sorti et j’ai vu les hommes de l’équipage tombés par terre : tous étaient  morts et trois ninjas camouflés étaient prêts à enflammer de la dynamite. J’ai tout de suite commencé à chasser les ninjas de toute ma force alors que le yacht  explosait derrière moi. Au moment où je les rattrapais, ils se sont enfuis en s’accrochant à une échelle de corde pendue à un hélicoptère où j’ai pu distinguer le signe : Iron Monger. Ainsi, c’était bien clair, je savais qui avait voulu m’assassiner. Abandonné, j’étais au large de la mer et je nageais avec toutes mes forces pendant des heures et des heures…

      Le jour suivant, j’ai enfin réussi à rentrer chez moi en volant puisque mon armure a commencé à fonctionner de nouveau. Quelle était la joie de ta mamie dès qu’elle m’a vu !!! Tous étaient heureux de mon retour, moi aussi. Peu après, un jour, j’ai reçu un mél de Calypso qui voulait prendre de mes nouvelles et ce qu’était devenu le yacht. Je lui ai tout expliqué…
-Que faites-vous là tous les deux ? Vous savez quelle heure il est ? a  dit la grand-mère d’Ulysse junior.
-C’est l’heure du déjeuner et on est en retard, a chuchoté Ulysse.


    Ils sont rentrés  à la maison et ils ont pris le déjeuner tous ensemble. Le matin suivant, dès que le petit garçon s’est réveillé, il a vu que sur sa table de nuit, il y avait l’armure  sur laquelle il pouvait distinguer les lettres dorées : « Οδυσσέας τζούνιορ»/ "Ulysse junior"! « Elle m’appartient désormais » a-t-il dit tout content !
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